Burkina-Faso: Quand le média français Africa Intelligence verse dans de fausses allégations
En réaction à la dénonciation de l’accord d’assistance technique militaire, quelques semaines après la résiliation du contrat autorisant la présence des militaires français au camp de Kamboisin, la France, qui ne digère certainement pas ces évènements récents, se livre à un guerre de communication contre le gouvernement burkinabè, à travers Africa Intelligence. Un journal bien connu, pour son rôle de catalyseur qu’il a l’habitude de tenir dans les pays en brouille avec la France.
Le but, pour Africa Intelligence, n’est autre que de manipuler l’opinion nationale en général, l’armée burkinabè en particulier, afin qu’elle se désolidarise des autorités de la transition. Une manœuvre de déstabilisation cousue de fil blanc, qui ne marchera pas. Car depuis quelques temps, de publications mensongères sur les forces armées et officiers abondent sur les réseaux sociaux et médias, à la solde de la France.
Ainsi, le quotidien français Africa Intelligence, fait croire, dans sa publication du jour, à une division des officiers, autour du Président Ibrahim Traoré, suite à la dénonciation de l’accord d’assistance technique. Selon le journal, cette décision a été prise par le capitaine unilatéralement, sans consultation de son appareil sécuritaire.
Faux.
Il s’agit tout simplement d’une accusation mensongère, concoctée par des ennemis de la paix et de la stabilité, qui désirent toujours maintenir et voir croupir le pays sous le joug de l’impérialisme.
La Task Force Sabre et l’accord d’assistance technique militaire de la France n’ont jamais été d’aucune utilité à l’armée burkinabè. Au contraire, ils ralentissaient la lutte. Les officiers burkinabè en sont bien conscients. La résiliation de ces contrats leur permet désormais de voler de leurs propres ailes et conduire une lutte efficace contre le terrorisme, qui endeuille leur pays.
Le peuple burkinabè doit savoir que cette publication du journal Africa Intelligence constitue une des manœuvres de la France, pour saboter le processus de la libération et de la souveraineté enclenchée par les autorités actuelles. Il est primordial que le peuple évite de tomber dans ces genres de piège visant à la déstabilisation et continue de soutenir le gouvernement pour arracher ensemble « l’indépendance totale » du Burkina-Faso.
Mariam