Burkina-Faso: La CEDEAO va t-elle se laisser piéger par la France qui multiplie ses tentatives de guerre civile au Pays des Hommes Intègres?
Dans ses tentatives de déstabilisation de la Transition burkinabè, afin d’avoir le champ libre pour s’installer à nouveau et profiter des richesses burkinabè à sa guise, la France est en quête d’un intermédiaire qui puisse l’aider à semer la zizanie au Faso. Il semble que cet allié n’est autre que le Président de la CEDEAO, le bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.
Le hasard faisant, le bissau-guinéen, est de l’ethnie peule, et sa réaction laisse croire qu’il travaille à valider la guerre civile, en cours de préparation par la France, à travers des manigances dont des montage de vidéos, des exactions de tout genre contre la communauté peule à travers des terroristes déguisés en militaires, et surtout de désinformation.
En réalité, l’ex- colonialiste a plus d’un tour dans son sac, pour mettre à mal le Burkina, dont les autorités ont décidé de se défaire des accords militaires qui les lient, mais qui empêchent de mener une guerre en bonne et due forme pour enrayer le terrorisme. Le départ des troupes françaises a été un véritable coup dur pour les groupes terroristes, qui se retrouvent alors déroutés et en position de faiblesse, les FDS ayant repris le contrôle de la situation, grâce aux matériels modernes mis à leur disposition.
Une montée en puissance qui n’arrange pas la puissance impérialiste, qui voulait maintenir l’insécurité dans le pays. Avec la collaboration des médias français, et de certains burkinabè, dont des leaders peuls eux-mêmes soudoyés, la France veut attiser les réactions des organisations internationales dont la CEDEAO.
En évoquant le terme de « génocide », à propos de la tuerie de Karma, le Président de la communauté ouest-africaine n’apporte t-il pas de l’eau au moulin de la France, qui espère provoquer des conflits intercommunautaires et par la suite le déploiement d’une force onusienne au pays, dans laquelle elle fera forcément partie?
Pour certains leaders d’opinion, la sortie de Umarro Embalo Sissoco est une bien curieuse réaction, quand on se rappelle toutes les embuscades et attaques lâches dont ont été victimes les forces combattantes ces dernières semaines, sans que cela n’est suscité une seule condamnation ou une approche de solution de la part de cette institution.
La vie des milliers de burkinabè, tombés depuis 2015 sous la furie des terroristes , et mercenaires français ne vaut-elle pas autant que celle des peulhs tués à Karma?
Il urge que les Chefs d’Etat et ressortissants de l’espace CEDEAO agisse promptement de façon à ce que le Président bissau-guinéen ne fasse pas de l’institution un outil que la France puisse manipuler à volonté, pour accomplir ses desseins diaboliques dans la sous-région.
Fatou DIALLO