Afrique de l’ouest: Le Niger est-il devenu un Etat pro-terroriste, complice de la déstabilisation du Burkina?
Pendant que les Etats de la sous-région ouest-africaine consolident leurs relations bilatérales afin de combattre en synergie l’extrémisme violent, et l’insécurité transfrontalière, le Niger semble devenir une terre de protection des groupes djihadistes.
Les autorités du Bénin, du Mali , du Togo, et récemment du Ghana, effectuent des visites de travail au Burkina, dans le but de définir des actions à mener, pour éradiquer le terrorisme, le Niger préfère se démarquer négativement.
Depuis un bout de temps, des mouvements de groupes armés assaillants sont signalés à la frontière de ce pays vers le Burkina; les hommes armés non étatiques quittent le Niger, et viennent commettre des attaques au Faso pour ensuite retourner tranquillement dans leurs bases de l’autre côté de la frontière, au vu et au su des forces de sécurité nigériennes.
Les attaques perpétrées ces dernières semaines contre les détachements militaires et populations civiles du Pays des Hommes Intègres, sont organisées par des groupes djihadistes en provenance du Niger.
Ce qui amène les analystes panafricanistes et citoyens burkinabè à soulever des inquiétudes.
Le pays ami et frère qu’est le Niger serait-il transformé en Etat de validation du terrorisme pour enfoncer davantage le Burkina ou saboter les efforts de la transition ? Les autorités nigériennes prétendent-elles ignorer que leur territoire sert d’asile aux groupes djihadistes? Le peuple nigérien a-t-il accepté d’être complice du massacre de leurs frères burkinabè?
Sinon, pourquoi ne dénonce-t-il pas la présence et la liberté de circulation dont jouissent ces malfaiteurs armés sur leur territoire?
Selon les observateurs, c’est au peuple nigérien de sonner le glas de cette complicité entretenue par les hautes autorités.
Les nigériens sont conviés à faire appel à leur sens du panafricanisme, en interpellant vivement leurs autorités et dénoncer toute personne impliquée dans le complot contre le peuple burkinabè.
Nelly FOUROU