Mali: Rapports mensongers de l’ONU sur les événements de Moura/ le gouvernement burkinabè exprime sa solidarité

Le gouvernement burkinabè, compatit au sort de ses pairs maliens, mais exprime son indignation sur le traitement des droits humains à géométrie variable dont fait montre l’organisation des nations unies (ONU).

Trainées dans la boue à travers des campagnes de diffamation, des rapports mensongers et complots discriminatoires, depuis la rupture des accords militaires engagés avec la France et la décision de faire du Burkina un Etat souverain, le gouvernement burkinabè a déjà gouté à cette douloureuse expérience.

Dans une note publiée ce lundi 15 mai 2023, le gouvernement de la transition du Burkina se montre solidaire envers la Transition Malienne, accusée à tort par un rapport accablant de l’ONU, en lien avec l’offensive militaire lancée par les Forces armées maliennes (FAMA) dans la localité de Moura, courant mars 2022,  contre les groupes terroristes, et qui a permis d’éliminer un grand nombre d’assaillants.

«Le Gouvernement du Burkina Faso s’étonne du contenu du  « Rapport sur les évènements de Moura du 27 au 31 mars 2022  » du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme rendu public le 12 mai 2023 et marque son incompréhension quant aux conclusions dudit rapport. Il exprime sa solidarité au Gouvernement et au Peuple frère du Mali ainsi qu’à l’ensemble des Forces combattantes engagées dans la lutte contre les forces du mal et injustement pris à partie pour des allégations supposées de violation des Droits de l’Homme », peut-on lire dans ce rapport, signé par le porte-parole, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon ce rapport dénudé de sens et de preuve, réalisé par  le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme, un organe à la solde des Etats impérialistes, les troupes armées maliennes, appuyées par les combattants du groupe russe Wagner auraient commis des exactions, et tué 500 civils, dont les femmes et les enfants.

Connu pour mettre en mal les pays africains, qui manifestent leur sentiment anti-français, il n’est pas étonnant que l’organisation onusienne, se déchaîne ainsi contre la Transition malienne.

Il sied de rappeler que lors de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les autorités maliennes n’y sont pas allés par le dos de la cuillère. Le Premier ministre par intérim du Mali d’alors,  a dénoncé sans langue de bois les manigances des puissances occidentales en Afrique, notamment le néocolonialisme que cherche à imposer la France. Selon lui, le Mali avait été «poignardé dans le dos par les autorités françaises».

«Les autorités françaises, profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme», a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga.

Le porte-parole du gouvernement malien, a par la même occasion fustigé la politique de deux poids deux mesures prôné par l’ONU, et critiqué les chefs d’Etat africains sous-fifres de la France.

L’on peut aisément déduire que le présent rapport, est une manière pour l’ONU de se venger, de façon maladroite et dangereuse des autorités maliennes, et aussi d’aider la France à accomplir ses projets funestes de déstabilisation des pays qui rejettent sa domination.

Le HCDH et son organisation mère l’ONU, créés pour promouvoir l’égalité entre les hommes sans discrimination, la justice, la liberté et la paix, optent pour un traitement inéquitable des nations, et sont transformés en instruments de soutien de l’injustice, du mensonge, de l’oppression du plus faible par le plus fort.

Dans son communiqué, le  gouvernement Burkinabè s’interroge  sur « Cette approche des Droits humains à géométrie variable qui observe une complaisance suspecte face aux exactions de ces mêmes groupes terroristes et dédouane la communauté des nations, de son devoir de solidarité vis-à-vis des Peuples du Sahel, violentés et martyrisés sur la terre de leurs ancêtres alors qu’ils n’aspirent simplement qu’à vivre libres, dignes et en paix », le gouvernement Burkinabè.

Fatou DIALLO