Burkina-Faso: Le Président Ibrahim Traoré taxé d’ennemi par le média français « le Monde » pour avoir refusé de soumettre aux désidératas de la France

Les médias panafricanistes, dont notre rédaction ont choisi depuis un bout de temps d’attirer l’attention de la communauté africaine sur la mission trouble de diversion et de désinformation des médias français. Lesquels sont mis à contribution par les puissances impérialistes dans leurs plans de déstabilisation en Afrique. Le journal « Le Monde » et la journaliste Sophie Douce (connus pour leur fourberie et leur complicité perverse avec les terroristes), poursuivent leur basse besogne d’intoxication à propos du Président Burkinabè Ibrahim Traoré, dont le tort est son engagement patriotique à mener une lutte sans relâche contre le terrorisme pour la libération et la souveraineté de son pays, mais aussi d’avoir refusé de se faire dicter les règles impérialistes.

Sophie Douce ne digère toujours pas son expulsion du Burkina-Faso, suite à sa participation active dans une mise en scène de personnes habillées en treillis exécutant des enfants peulhs et visant à discréditer le pouvoir de Ouagadougou et les militaires  burkinabè. Cette journaliste pour se venger se déchaîne une fois encore sur le pouvoir burkinabè,  avec un article ridicule, vide de sens et de logique, qui suscite de vives réactions des leaders panafricanistes.

Ce texte révèle sans vergogne la volonté de la France de maintenir son emprise sur ses anciennes colonies dont le Burkina-Faso et de leur dicter ses lois. Autrement dit pour l’ancienne métropole, le Burkina n’a pas le droit de solliciter l’appui  d’autres partenaires pour combattre les violences djihadistes qu’elle a elle-même créées et entretenues et n’hésite pas à taxer d’ennemi le Chef d’Etat pour avoir « osé se déroger à cette règle » .

Pour le média français, le choix des dirigeants burkinabè de mener la guerre avec les forces endogènes en sollicitant auprès de la Russie et de la Turquie  le soutien en matériels militaires constitue une défiance vis-à-vis de la France.

Ce qui témoigne une fois encore ce sentiment « paternaliste » que l’ancien colonisateur désire conserver dans ses relations avec les pays africains. Une manière de coopération dénoncée par le Chef de l’Etat congolais  lors de la dernière visite du Président Emmanuel Macron au Congo.

« Regardez-nous autrement, en nous considérant comme des partenaires et non avec un regard paternaliste » a lancé Félix Tsisékédi.

Qu’est-ce qui dérange la France dans la détermination des dirigeants burkinabè à enrayer une fois pour de bon le terrorisme quitte à se tourner vers des partenaires plus fiables? En quoi le patriotisme du Capitaine Ibrahim Traoré est une défiance vis-à-vis de la France à moins que l’insécurité ne lui profite?

Le Journal le Monde à travers son article vient confirmer que les violences terroristes en proie au Burkina-Faso profitent à la France, pour qui les intérêts sont en jeu avec la nouvelle tournure des choses. C’est ce qui justifie son acharnement contre la Transition et ses machinations diaboliques pour faire perdurer le fléau et destituer le Capitaine.

La France et ses disciples doivent comprendre que l’Afrique en général et le Burkina en particulier sont rentrés dans une nouvelle ère, où les peuples et la nouvelle génération de dirigeants aspirent à la liberté de décision sans l’avis des puissances occidentales.

« Il doit y avoir du respect dans la considération que nous avons les uns envers les autres », dixit le Président Tsisékédi.

 

Nelly FOUROU