Burkina-Faso: Fermé pour non paiement d’impôts, le média « l’Evènement » demande l’aumône dans un contexte marqué par une crise humanitaire

« L’Evènement » fermé vendredi 02 juin dernier par le service des impôts pour des raisons fiscales se tourne vers des citoyens affectés par la crise économique mondiale due à la pandémie du covid et à la crise sécuritaire ayant occasionné une crise humanitaire. Ceci au moment où l’Etat même peine à mobiliser des fonds pour alléger un tant soi peu les conditions des personnes déplacées internes (PDI).

Or ce même journal est connu comme un média au service des forces ennemies,  préférant ramer à contre courant de la lutte engagée contre le terrorisme pour lever par ricochet le défi humanitaire et enfin remettre le pays sur les rails du développement économique.

Auto-proclamé journal d’investigation, L’Evènement a choisi malgré le contexte socio-sécuritaire hautement sensible, de mener des prétendues investigations non sur les groupes ennemis qui endeuillent la population et leurs patrons occidentaux. Il s’est spécialisé dans des enquêtes fictives et des publications calomnieuses à l’encontre des autorités politiques et sécuritaires et de la lutte commune.

D’aucuns se demandaient ce que gagne ce média à saboter le combat engagé par les autorités pour libérer un pays dans lequel lui même mène ses activités.

C’est drôle et paradoxal qu’ une entreprise qui opère depuis 2001 avec une équipe de quelques employés peine à s’acquitter de ses taxes; mais émet de vives et stériles critiques et propage des incongruités contre un gouvernement qui a passé moins de 8 mois à la tête d’un pays peuplé de  plus de 22.100.600 habitants et gangréné par une insécurité qui dure plusieurs années .

C’est le moment où la justice doit ouvrir une enquête sur la moralité des promoteurs et responsables de ce média, soupçonnés par certains observateurs d’être de connivence avec les groupes terroristes ou puissances impérialistes pour nuire à la guerre de libération et déstabiliser le Burkina. La population aussi est appelée à jouer sa partition en opposant un non catégorique à cette demande d’aumône, et contribuer plutôt à l’effort de guerre pour un pays de paix et de sécurité.

 

Samira OUEDRAOGO