Togo: Togo: La police met aux arrêts un groupe organisateur de « Partouze party »
Au Togo, le proxénétisme est illégal et donc puni par la loi. De ce fait, les proxénètes n’ont pas droit de cité sur la « terre de nos aïeux ». Depuis quelques temps, la police est à l’œuvre pour mettre hors état de nuire, tout individu faisant la promotion de pratique obscène, portant atteinte aux bonnes mœurs.
Un groupe de 3 jeunes, (un garçon et deux filles) organisant une « Spéciale Partouze party » s’est fait prendre par la police avant même que la séance ne démarre.
Les mis en cause dont l’âge est compris entre 18 et 24 ans, sont présentés par la police comme appartenant à un vaste réseau de proxénétisme actif dans la ville de Lomé et ses environs. Il s’agit de Marius Q, âgé de 24 ans, Odile B, âgée de 23 ans et Ryina J, âgée de 18 ans.
Les faits
Les jeunes en question, tous de nationalité togolaise ont annoncé sur les réseaux sociaux une soirée dénommée « SPECIALE PARTOUZE PARTY », qui devrait se tenir le 09 juin dans une villa située dans la préfecture d’ Agoè. La soirée était supposée rassembler plusieurs hommes et femmes pour des relations sexuelles de groupe appelée « partouze ». L’annonce est accompagnée des images impudiques allant à l’encontre des nos valeurs.
A la vue de l’annonce d’une telle initiative malsaine sur les réseaux sociaux, la police nationale s’est autosaisie et a entamé une enquête. Laquelle a permis d’identifier le 08 juin, les principaux organisateurs de l’événement et de se rendre compte qu’ils sont les cerveaux d’un vaste réseau de proxénétisme au Togo.
A en croire la police, « le nommé Marius possède un répertoire assez fourni de jeunes filles travailleuses de sexe. Elles sont mises à la disposition des hommes qui louent leurs services contre une certaine somme. Somme sur laquelle le nommé Marius perçoit 20% ».
Et d’ajouter que ce réseau organise de façon périodique ces genres de soirées, qui font partis des faits punis par le code pénal togolais.
Les trois (03) individus interpellés seront conduits devant le Procureur de la République pour répondre de leurs actes.
La police togolaise dit travailler pour démanteler d’autres réseaux. Elle convie par ailleurs la population à redoubler de vigilance puis à continuer de collaborer de manière étroite avec elle, afin de garantir les bonnes mœurs dans le pays.
Pour rappel, le 26 mai dernier, un jeune homosexuel devenu célèbre sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme « Bobo Perita » a été interpellé par la police nationale avant d’être déféré à la prison civile de Lomé ce jeudi 1er juin 2023.
Essé DOSSOU