Afrique: Actualité au Niger/ l’ancienne génération dans ses vieilles tirades de validation d’une intervention militaire de la CEDEAO

L’Afrique est un continent où les doyens d’âge sont vénérés et leurs opinions sollicitées sur les questions pertinentes mais il se révèle à la fin qu’il est temps de reconsidérer la nouvelle génération et ses idées de révolution pour un avenir meilleur du continent.

Car certains hommes politiques et leaders de l’ancienne génération demeurent fidèles à leurs positions préhistoriques d’allégeance aux puissances occidentales et des valets locaux qui ont retardé le continent et empêché l’épanouissement de leurs concitoyens. Suite aux récents événements survenus au Niger, la vieille génération qui avait déjà brillé par son incapacité criarde à répondre aux aspirations de la jeunesse, refait surface pour applaudir les sanctions prononcées par la CEDEAO contre le Niger. Des sanctions qui incluent la mobilisation des troupes militaires de la sous-région  à Niamey, «pour voler au secours» de Mohammed Bazoum.

A quel jeu d’hypocrisie se livre la CEDEAO? se demandent pourtant les analystes panafricains qui suivent avec beaucoup d’intérêt l’évolution de l’actualité au Niger.

Pendant qu’on a assisté depuis plusieurs années à l’inaction de l’institution ouest-africaine  face à l’avancée du terrorisme et son lot de victimes, notamment  dans les pays les plus affectés comme le Burkina et le Mali, cette même organisation qui dit condamner les violences terroristes, menace de déployer une force militaire au Niger pour réinstaller un parrain des terroristes dans ses fonctions.

Une décision décriée par les observateurs épris de la souveraineté de l’Afrique et les gouvernements visionnaires à l’instar de celui de la Guinée qui s’y oppose farouchement et prévient qu’ une intervention militaire provoquerait « un désastre humain dont les conséquences pourraient aller au-delà des frontières du Niger ».

Dans le même temps, un politicien guinéen et ancien ministre du nom de Bah Oury fait une sorite médiatique ridicule et médiocre dans laquelle il étale au grand jour ses vieilleries et idées reçues qui ont maintenu le continent dans la précarité et la dépendance aux occidentaux.

Ce chef d’un parti d’opposition guinéen très proche du Président Mohammed Bazoum (à qui il rend souvent visite), se justifiant avec les principes de la démocratie  approuve l’attitude de ces Chefs d’Etat larbins des puissances coloniales, qui pour leurs intérêts personnels, ont enfoncé leurs peuples dans la misère. Dans son intervention, il va jusqu’à s’insurger contre la nouvelle génération au pouvoir au Burkina, au Mali et en Guinée, qui a choisi de rompre avec la servitude et d’orienter leurs pays vers la souveraineté.

Piètre intervention de ce doyen d’âge qui refuse de voir la réalité en face et de marcher vers l’avant pour contribuer au développement de son pays, malgré les réalisations du Président Mamady Doumbouya qui retrousse les manches pour inscrire son pays au rang des Etats émergents.

 

Kadiatou DIALLO