Confédération AES/Coups d’Etats déjoués : Les pays membres disposeraient désormais des services de renseignements plus efficaces

Depuis la publication de la récente déclaration du collège des chefs d’Etat de la Confédération AES, des réactions se multiplient sur la toile du côté des observateurs et analystes des questions du Sahel. Certains jettent déjà des fleurs aux dirigeants de cette organisation sahélienne, pour leur promptitude et pragmatisme, dans la prise de décisions idoines, visant à protéger leur espace commun et leurs populations.

Ces personnes saluent notamment la vigilance dont font désormais preuve ces dirigeants, en matière de sécurité de leurs Nations, des personnes et des biens. La dénonciation des manœuvres diaboliques de déstabilisation ne serait pas un hasard. Les observateurs affirment avec certitude, que les chefs d’Etats membres de la Confédération ont désormais des moyens nécessaires, leur permettant de surveiller efficacement leurs territoires et espace commun.

L’arrivée à la tête de ces trois (03) pays, des régimes militaires, aurait permis de donner une nouvelle configuration aux services de renseignements, un maillon essentiel et incontournable dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité sous toute ses formes. Déterminés à assurer la souveraineté et la liberté totale de leurs territoires, les dirigeants du Burkina Faso, du Niger et du Mali ont déployé des moyens conséquents, permettant de rehausser le niveau de leurs services de renseignements.

Ce qui leur permet aujourd’hui d’après des opinions, de déjouer des tentatives de déstabilisation venant soit de l’extérieur ou de l’intérieur. Les dénonciations par ces pays des projets de déstabilisation orchestrés par la France et ses alliés en Afrique seraient le résultat des opérations efficaces de leurs services de renseignements, mettant à leur disposition des preuves solides et des informations suffisantes.

Selon leur récente déclaration, des opérations de réorganisation et de regroupement de groupes terroristes se mènent dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Sahel et dans certaines zones frontalières à savoir : Niger-Nigéria, Niger-Bénin ; Niger-Burkina et Bénin-Burkina. Des précisions qui confirment selon des observateurs, de réelles menaces sur ces pays. Des populations sont appelées à cet effet, à une vigilance accrue et à une étroite collaboration avec les autorités, afin de continuer à déjouer ensemble les plans des ennemis de la paix.

Herman G.