Afrique de l’ouest: Affaire d’escroquerie internationale, la justice frappe fort contre Sangaré Sidiki Boubacar et Bathily
Ecroué dans une maison d’arrêt depuis 2003 à Abidjan pour usage de faux et d’escroquerie, l’ancien ambassadeur Sangaré Sidiki Boubacar est désormais situé sur son sort. La justice ivoirienne a rendu son verdict dans l’affaire d’escroquerie internationale. Le malien Sangaré Sidiki Boubacar est reconnu coupable de faux et usage de faux, ainsi que d’escroquerie.
Autrefois autoproclamé « homme d’affaires au grand cœur », ce dernier a vu son masque tomber face aux preuves accablantes d’escroquerie, d’usage de faux et de blanchiment d’argent, ayant bâti sa fortune sur la tromperie et la fraude.
Le Procureur de la République a prononcé une peine exemplaire à son encontre, 10 ans de prison et 1 milliard de FCFA d’amende, répondant ainsi aux attentes des victimes, notamment l’influent homme d’affaires burkinabè Apollinaire Compaoré, spolié à hauteur de 3,1 milliards FCFA. La décision du tribunal met fin aux manœuvres d’un individu qui se croyait intouchable grâce à ses relations et à son immunité diplomatique, levée sur requête du ministère des Affaires étrangères ivoirien.
Ces décisions du procureur sont saluées par l’opinion pour sa fermeté exemplaire Cette sentence est un signal fort lancé aux escrocs qui prospèrent sur la crédulité des populations sous couvert d’actions sociales ou politiques. À travers ce verdict, le juge a démontré l’intransigeance d’une justice soucieuse de restaurer la confiance dans les institutions judiciaires. Un soulagement pour les victimes, une leçon pour les faussaires.
La société ivoirienne peut se féliciter d’un tel jugement, qui prouve que nul n’est au-dessus des lois, et que l’ère de l’impunité touche à sa fin.
Adjo Massan