Afrique: L’ONU, un allié de la France pour déstabiliser le continent

C’est désormais clair, l’ONU est devenue une organisation qui s’aligne derrière les projets machiavéliques concoctés par la France afin de  mettre en cause les gouvernements  des pays où elle n’est plus en odeur de sainteté.

 Quelle est la stratégie ?

Pour avoir laissé un souvenir douloureux sur le continent, pendant la période coloniale et post coloniale, certains Etats, ont décidé de mettre fin à certaines coopérations avec l’ancienne métropole et de se tourner vers d’autres partenaires plus fiables. Car c’est sous certaines coopérations, notamment militaire qu’elle se se cache pour venir mettre le feu dans les pays.

C’est ainsi qu’on assiste partout sur le continent à des manifestations de rejet de la France, et de l’expulsion des militaires français (RCA, Mali, Burkina).

Pour pouvoir revenir dans ces pays et continuer à profiter allègrement de leurs ressources minières, il faille trouver une stratégie. Et c’est là que l’ONU est sollicitée. Au nom de la défense des droits de l’homme, cette  organisation est connue pour pondre des rapports mensongers, de discréditations, afin de susciter la révolte des populations et de la communauté internationale contre les Chefs d’Etat visionnaires, qui libèrent leur nation du joug impérialiste.

LYBIE

Ce fut le cas en Lybie, où à travers des communiqués et rapports de violations des droits incriminant Mouammar Kadhafi, l’ONU a suscité l’insurrection populaire et paver la voie pour que la France puisse assassiner le leader panafricaniste. Aujourd’hui, la Lybie est complètement mise à genoux, et c’est les pays du Sahel qui subissent de graves dommages, avec l’expansion de l’extrémisme violent et son corolaire, la crise humanitaire.

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

En RCA, l’ONU afin d’ignorer que c’est la France qui a alimenté les conflits intercommunautaires. Au lieu de procéder aux désarmement des protagonistes, et travailler pour l’apaisement, l’ancien colonisateur, caché sous la houlette de la mission onusienne MISLOG, fournissait des armes aux anti-balakas contre les Selekas.  En outre, ils commettaient des agressions sexuelles sur les populations, dont les mineurs.

Les sanctions de l’ONU contre ces militaires décriés par les populations, se font toujours attendre. Au même moment, l’organisation n’hésite pas à accuser à tort ou à raison les paramilitaires russes du groupe Wagner recrutés par le Président Touadéra. Des communiqués sont rédigés pour diffamer le Président auprès de ces concitoyens et le faire renverser du pouvoir.

RWANDA

Outre la responsabilité de la France reconnue dans le génocide rwandais, les populations ont vite déchanté  sur le déploiement des troupes françaises de l’opération Turquoise, accueillis en liesse à leur arrivée. Perçus comme sauveurs, ces soldats se sont finalement révélés comme les bourreaux.  Des centaines de femmes dont des mineurs gardent  jusqu’aujourd’hui cette blessure issue des abus sexuels et autres exactions dont elles ont été victimes.

Quand est-ce que l’ONU va se décider à faire justice à toutes ces victimes des crimes de la France?

BURKINA/MALI

Ces derniers temps, c’est le Burkina-Faso et le Mali qui se retrouvent dans le collimateur de la France. Pour avoir choisi de ne plus se faire dicter les lois, ces deux pays subissent la foudre de l’ancien colonisateur.

Les groupes terroristes, qu’on habille avec des tenues militaires sont mis à contribution pour faire perdre aux Présidents burkinabè Ibrahim Traoré et malien Assimi Goîta et à leurs forces armées l’estime de leurs compatriotes.

Les organisations non-gouvernementales (Amnesty International, Human Rights Watch) régionales (CEDEAO) et internationales (ONU) débarquent avec des communiqués de va-t-en-guerre  et rapports mensongers.

Les réelles intentions sont de saboter les efforts enclenchés par ces deux pays pour combattre le terrorisme et obtenir leur souveraineté, et ramener les militaires français sous le mandat de l’ONU.

Le récent rapport du HCDH sur les événements de Moura, survenus en mars 2022,  incompréhensible selon bon nombre de leaders d’opinions, s’inscrit dans la même logique. L’organe onusien prétend dénombrer 500 civils tués par les FAMA. Et pourtant, il est bien connu de tous les maliens, qu’il s’est agi d’une opération militaire menée dans le cadre de la guerre anti-terroriste, qui a permis d’infliger de lourdes pertes aux assaillants.

Il est nécessaire que les peuples burkinabè et maliens, et toute la communauté africaine soient vigilants et s’unissent pour déjouer ces complots diaboliques de la France et sa domination qui n’a que trop duré.

Razack KARAMA