Afrique : Quand certains africains œuvrent contre les intérêts du continent
Un artiste ivoirien avait chanté, « les ennemis de l’Afrique, ce sont les africains ». Les paroles de la chanson pouvaient paraître un peu paradoxales, car l’on peut se demander comment peut-on s’en prendre à sa terre d’origine?
Mais il suffit de jeter un regard sur les événements passés qui ont marqué l’histoire de l’Afrique, et analyser les évènements actuels, pour affirmer que ce chanteur a pleinement raison. Les intérêts personnels, la division et autres vices ont rendu certains décideurs ou hommes d’Etats africains insensibles, au point qu’ils servent volontiers la cause des ennemis du développement du continent noir, en enfonçant leurs frères africains.
Certains médias panafricanistes, avertis par des lanceurs d’alerte, mettent la puce à l’oreille des autorités maliennes et burkinabè, sur une éventuelle attaque musclée que mijoterait la France, avec l’appui des dirigeants tchadiens, et la complicité des autorités nigériennes, en venant en renfort aux terroristes.
Selon certaines sources, il se tramerait un complot de déstabilisation du Mali et du Burkina. Des colonnes de mercenaires français en collaboration avec des soldats mercenaires tchadiens auraient été aperçus au Niger, en direction de ces deux pays qui, ont récemment dénoncé leurs accords de coopération militaires de la France. Alors que chercheraient les troupes armées de ce pays sur ces territoires, si ce n’est de mettre en œuvre un plan malfaisant?
Pourquoi le Tchad accepte-t-il de collaborer avec les mercenaires français et mettre en mal ces deux pays déjà confrontés à une crise sécuritaire, due à l’expansion de l’extrémisme violent?
Pourquoi le Niger sert -il depuis un bout de temps de terre d’accueil des mercenaires et de préparation des plans pervers contre ses Etats voisins ?
Le Président Mohammed Bazoum et le Président Idriss Mahamat Déby se sentent-ils plus français qu’africains? Pourquoi appuient-ils la France qui n’aspire qu’à maintenir ces anciennes colonies sous sa domination? A suivre…
Odile ALI