Afrique: Umaro Sissoco Embalo, un pro néo-colonialisme?

Au moment où un vent nouveau de liberté et de l’indépendance totale souffle sur tout le continent, et la nouvelle génération manifeste son sentiment anti-impérialiste, certains décideurs préfèrent encore se mettre au service des puissances étrangères. Déguisés en partenaires en développement, ces Etats occidentaux, ont mis en place un nouveau système de domination, que d’aucuns appellent le néo-colonialisme, et usent de toutes les perfidies contre les leaders africains qui ont décidé de libérer leur pays.

Insatiable de son premier mandat à la tête de la CEDEAO, le Président bissau-guinéen, troque sa dignité contre le soutien de la France, en vue de rempiler un second mandat. Pour y parvenir, il accepte volontiers d’enfoncer ses pairs de la sous-région, notamment le Président burkinabè.

Alors que les enquêtes sont en cours pour faire la lumière sur les événements de Karma, le Président Sissoco Embalo, vivant « à des milliers de kilomètres du Burkina-Faso« ,  se déchaîne sur les forces de défense et de sécurité  burkinabè, les accusant sans preuve. Il va jusqu’à utiliser le terme grave de « génocide », pour qualifier  le drame, bien que conscient, que l’utilisation de ce terme est du ressort d’ une juridiction compétente.

Par cette attitude, Umaro Embalo affiche clairement sa validation des complots de la France pour déstabiliser le Burkina, en vue de le maintenir sous le joug du néo-colonialisme. Les Chefs d’Etat et ressortissants de l’espace CEDEAO sont interpellés, pour agir afin d’empêcher le Président bissau-guinéen, de faire de l’institution, un machin obéissant au doigt et à l’œil de la France.

 

Fatou DIALLO