Burkina-Faso: Des syndicalistes s’égarent de l’effort collectif contre le terrorisme
Au Burkina-Faso, dans l’urgence d’une mobilisation du peuple contre le terrorisme, des syndicalistes en perdition s’amusent à diviser le peuple sur l’une des mesures importantes des autorités pour rétablir rapidement l’intégrité du territoire. Ainsi sur la décision du gouvernement de transition de procéder à un prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs du public comme du privé, ces syndicalistes par opposition, proposent d’autres niches de mobilisation de ressources.
L’effort individuel de chaque citoyen appelé de tous les vœux au nom de la solidarité nationale est devenu pour certains burkinabè une occasion de distraction.
A un moment où les nerfs sont à fleur de peau au vue de la menace terroriste, l’Union d’Action Syndicale (UAS) y trouve une belle opportunité pour s’opposer à la décision salutaire du Président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré de prélever si peu sur le salaire des burkinabè pour l’effort de guerre soit 1% seulement.
En clair dans leur opposition, les syndicalistes affirment avoir » d’autres proposition de mobilisation de ressources pour lutter contre le terrorisme ».
« L’Union d’action syndicale (UAS) ne peut donner son aval pour la collecte de fonds à mettre à la disposition d’une armée…», indique la centrale syndicale.
La raison que soutient ces syndicalistes est que les fonctionnaires souffrent déjà des crises économiques, sécuritaires et humanitaires pour que des « hauts gradés de l’armée s’embourgeoisent à Ouagadougou [ou] aillent renforcer leurs milliards ».
Ces raisons semblent identiques aux propos de terroristes dans la dynamique de faire échouer les solutions éclairées du Président Ibrahim Traoré pour conjurer leurs attaques.
Le peuple ignore encore qu’aucune liberté ne s’acquiert sans le sacrifice et la solidarité collective à part le Chef de l’Etat et son gouvernement qui étant conscients de ces facteurs, ont émis de telles mesures.
C’est le lieu d’appeler le peuple burkinabè à la vigilance sur ces types de manipulation venant de l’extérieur.
En tout cas, le peuple n’est pas aussi dupe pour se faire avoir par des djihadistes qui sont en train de perdre les combats sur le terrain et veulent déstabiliser le processus de transition en diffamant les autorités dans la presse étrangère.
De tous les propos relayés dans ces tribunes étrangères, tous relèvent d’allégations montées de toute pièce destinées à semer la confusion.
Faire appel à l’effort collectif pour un intérêt général sur le plan sécuritaire n’est en aucun cas de » l’acharnement sur la population ».
Si la république est en danger, c’est à la population de protéger ses institutions des forces extérieures au prix de sa vie et de ses avoirs car toute liberté à un prix.
Si les syndicalistes de l’USA trouvent des incohérences dans la gestion économiques c’est autour de la table qu’il faudra l’évoquer afin qu’ensemble avec le gouvernement de la transition, des propositions fusent pour probablement des amendements par les députés à l’Assemblée Nationale.
Les pavés et les colonnes de plateformes d’information étrangères ne sont pas appropriés pour battre des campagnes de désinformation et de diffamation.
Les principes du révolutionnaire Thomas Sankara reposent effectivement sur la solidarité collective et c’est au nom de ce principe que la Haute -Volta à l’époque s’était engagée sur la voie de la croissance économique et du développement durable.
Eric