Burkina-Faso: Gouvernance du MPSR, une gouvernance de clairvoyance

La majorité des pays africains en proie au terrorisme, et cherchant des voies et moyens pour s’en sortir, se tournent souvent vers d’autres pays (plus avancés en armement), pour une collaboration militaire, ou recrutent des groupes paramilitaires tels que les mercenaires russes Wagner. Ces collaborations deviennent la plupart du temps infructueuses, ou viennent empirer la situation socio-politique déjà chancelante du pays. Animé d’un esprit patriotique et de discernement, le MPSR de Ibrahim Traoré, depuis son avènement au pouvoir, a toujours démontré sa détermination à faire de la lutte anti-terroriste, une lutte purement burkinabè.

Une volonté certainement motivée par le souci de préserver le peuple burkinabè des relents impérialistes, mais aussi d’éviter que le Burkina ne devienne un territoire d’enrichissement illicite pour les combattants étrangers et leurs dirigeants qui, se livrent sans vergogne à toute sorte d’exactions, y compris le pillage systématique des ressources minières.

L’on se souvient qu’en Centrafrique, les populations et organisations de la société civile, lancent incessamment des cris d’alerte, sur les violations constantes des droits de l’homme que commettent les soldats du groupe Wagner et les soldats rwandais, mais aussi le pillage des mines de diamant. Ceci malgré qu’ils sont déjà payés à coût de millions, au moment où les FACA, déployées sur les fronts ne perçoivent que des miettes.

Même décor au Mali voisin, où les FAMA avaient fustigé le déphasage entre le traitement des mercenaires russes et le leur.

Afin d’éviter  que le combat pour la reconquête du territoire national ne devienne plus coûteuse que d’ordinaire, et nuisible pour le Faso, le MPSR, a opté pour un appel à un sursaut patriotique. D’où le recrutement de 50.000 VDP, pour épauler les FDS. Le Capitaine Traoré a aussi procédé à l’équipement des troupes armées en matériels adaptés pour les combats, et créé un fonds de contribution à l’effort de guerre. Ceci, pour que le financement soit fait  de façon volontaire par  les burkinabè eux-mêmes.

Même si les autorités sollicitent des soutiens des partenaires pour obtenir des armes, elles mettent toujours en avant  le respect de la souveraineté du Faso. Lors de son déplacement à Bobo-Dioulasso début janvier, le Président Traoré a réaffirmé son engagement à insuffler une nouvelle dynamique pour la souveraineté du Faso.

Ainsi, il a été décidé janvier dernier d’expulser les 4000 militaires français déployés par l’ancien colonisateur au Burkina depuis, pour combattre le djihadisme au Sahel. Une décision vivement acclamée par l’opinion nationale et les observateurs panafricanistes, tels Becki Benameur. Ceux-ci voient en le leader du MPSR, un dirigeant courageux,  répondant aux aspirations du peuple qui attend des actions aussi fortes comme au temps de Thomas Sankara pour l’indépendance totale de pays.

 

Nelly