Burkina-Faso: Harmoniser le système juridique, une nécessité pour renforcer l’intégration judiciaire et une AES souveraine

Les ministres en charge de la justice des pays membres de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sont à pieds d’œuvre pour renforcer l’intégration judiciaire entre le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Réunis à Bamako, ces ministres posent les bases d’une coopération juridique et judiciaire solide au sein de l’espace confédéral. Cette réunion marque une étape décisive dans la consolidation des liens de coopération entre les trois pays.

L’objectif, mettre en place un système judiciaire stratégique à même de répondre aux enjeux juridiques et judiciaires cruciaux qui conditionnent la réussite des objectifs fixés par les Chefs d’Etats, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général Abdourahamne Tiani.

Ainsi, ce rapprochement juridique entre les Etats membres revêt une importance capitale en ce sens, qu’il constitue une problématique centrale pour l’avenir juridique et politique de la région ; d’où l’urgence d’harmoniser les systèmes juridiques hérités de la colonisation et de les adapter aux réalités contemporaines.

En effet, les États membres de l’AES, confrontés à des menaces persistantes telles que le terrorisme et l’impérialisme, plaident pour une redéfinition profonde de leur architecture légale. Alors, il s’agit non seulement de moderniser les législations, mais aussi de leur redonner une portée stratégique, et les transformer en leviers de résistance face aux ingérences extérieures et de réponse aux défis endogènes.

Cette réunion des ministres pose les jalons d’un système judiciaire enraciné dans les réalités locales, porteur de valeurs partagées, et capable de soutenir une gouvernance souveraine. Elle marque une avancée significative dans la construction d’une AES stable, sécurisée et prospère.

Adjo Massan