Burkina Faso : La politique d’industrialisation en marche, l’appel du Président Ibrahim TRAORE aurait eu un écho favorable

Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE veut faire du secteur de l’industrie, un pilier essentiel de développement économique et de l’emploi. En septembre 2024, lors d’une rencontre d’échanges avec des hommes d’affaires burkinabè et chinois, le chef de l’Etat avait exprimé sa volonté de voir le secteur de l’industrie se développer, les appelant à s’y investir, pour contribuer à l’atteinte des objectifs de transformation locale des matières premières du pays et d’autosuffisance alimentaire.

Il avait affirmé que « le développement d’un pays passe d’abord par la consolidation de son tissu industriel ». Raison pour laquelle de nombreuses initiatives ont été prises pour le renforcement des capacités de production et de transformation des entreprises nationales. Des initiatives à l’instar de la création des usines de transformation des produits locaux et d’appui au secteur privé pour une industrialisation effective au Burkina Faso.

C’est dans cette dynamique il faut le noter, que l’Etat a soutenu l’initiative de mise en place d’une minoterie à Gampéla dans la commune de Saaba, région du Centre. Elle a été inaugurée par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, et c’était l’occasion pour lui, de réitérer son appel aux hommes d’affaires burkinabè et ceux des pays partenaires à investir dans ce domaine. Ceci permettra au pays d’assurer sa sécurité alimentaire, de créer des emplois et surtout de se passer des importations qui reviennent chères au pays.

D’après les informations officielles, la nouvelle minoterie spécialisée dans la production de farine de blé, va générer près de 300 emplois directs et plus de 10 000 emplois saisonniers, pour une production journalière de 220 tonnes de farine et 80 tonnes de son. L’adhésion des hommes d’affaires à la vision du président Ibrahim TRAORE, permettra de réaliser de grands projets industriels pour répondre efficacement aux aspirations de tout le peuple burkinabè.

Aminata G.