Burkina-Faso: L’appétit glouton du Président Embalo et son manque de diplomatie l’amènent à se subordonner à la France
Afin de mettre en cause les autorités burkinabè, qui ne ménagent aucun effort pour sécuriser toutes les populations burkinabè sans discrimination, la France s’est trouvé un acolyte, en la personne de Umaro Embalo Sissoco. Sans attendre les résultats d’une enquête préalable, le bissau-guinéen s’érige en juge, et qualifie les événements de Karma de génocide.
Le Président bissau-guinéen, s’est joint à la liste des Chefs d’Etat, sous-fifres de la France, pour préserver ses intérêts personnels.
Parvenu en 2020 à la tête de la Guinée- Bissau à l’issue d’une élection controversée, Umaro Embalo peine à s’imposer dans son propre pays, en proie à une instabilité légendaire, dûe à la crise politique permanente. En février 2022, deux ans après son élection, il échappe à un coup d’Etat.
L’Homme est connu pour son indélicatesse et son implication maladroite sans prise de connaissance, dans les affaires des pays de la sous-région, et fait souvent objet de critique.
Il nous en souvient qu’en septembre 2002, le colonel guinéen Amara Camara, numéro deux de la Transition dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya, a fustigé ses «propos grossiers» tenus à l’encontre de la Guinée Conakry, en lien avec le durée de la transition :
« Le mensonge grossier et le propos qui s’apparente à de l’intimidation sont aujourd’hui des pratiques rétrogrades, qui n’honorent pas son acteur et ternissent l’image de marque de la CEDEAO», s’est-il indigné, reprochant à Umaro d’avoir des prises de position personnelles et de manœuvrer pour faire élire un de ses pions aux élections présidentielles prochaines.
Rappelons également que lors de la 77ème Assemblée générale de l’ONU, le ministre malien Abdoulaye Maïga, lui a reproché son « mimétisme » vis-à-vis des Nations unies, par rapport à sa prise de position dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako.
Malgré les violents critiques adressées à son encontre çà et là, le bissau-guinéen persiste dans son panurgisme des puissances occidentales, au détriment de ses pairs du continent.
Il est temps que les Chefs d’Etat membres de la CEDEAO agissent promptement pour stopper leur homologue de la Guinée-Bissau, qui est en train de décrédibiliser l’organisation, et lui faire perdre la confiance des peuples de la sous-région.
Souleymane SOW