Burkina-Faso: Le PNUD invité à aller au delà de son schéma habituel dans ses interventions

Le Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a demande au  PNUD d’élargir son champ d’intervention au Burkina-Faso. C’était au cours d’une audience, qu’il a accordée ce lundi 30 janvier, à Elsie Laurence-Chounoune, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont dresser un bilan sur la coopération entre l’institution onusienne et le Burkina-Faso, afin de définir des perspectives. Au Burkina, le PNUD accompagne la Transition, en intervenant dans 3 domaines essentiels, que sont la gouvernance et la paix durable, l’environnement et l’énergie, et la résilience des populations, a rappelé Madame Elsie Laurence-Chounoune: « on est avec vous. On appuie la Transition dans beaucoup de domaines. Nos domaines d’intervention sont en droite ligne avec les priorités du Gouvernement », a t’elle précisé.
Ces interventions ont produit plusieurs résultats palpables notamment, dans la gouvernance, la digitalisation, la résilience des populations, la cohésion sociale, la réconciliation nationale, a souligné la fonctionnaire de l’ONU; « On essaie de mettre en œuvre tous les projets nécessaires pour supporter les priorités de cette Transition. On a eu l’aval du Premier ministre pour aller de l’avant, étant donné que les domaines d’intervention du PNUD concordent avec ceux du Gouvernement ».
La sécurisation des biens et des personnes, étant la plus grande préoccupation des autorités de la Transition, le Chef du Gouvernement a demandé a évoqué le sujet avec son hôte. A la question de savoir, quelle contribution le PNUD entend apporter à la lutte anti-terroriste au Faso, la Représentante a laissé entendre, que son institution a œuvré au renforcement des capacités d’opération des unités de gendarmerie, dans le cadre de la sécurisation des populations.
Me Kelyem de Tambèla, a pour sa part faire savoir : « tout soutien est la bienvenue, pourvu qu’il n’y ait pas des relents d’impérialisme ».
Cependant, il a exhorté le PNUD à sortir de son schéma habituel dans ses interventions, pour apporter plus aux Etats. Pour lui, il pourrait par exemple, aider le Burkina Faso à construire, des routes, car « c’est cela le vrai développement ». « Le PNUD,  doit revoir ses textes, afin de pouvoir nous accompagner sur les sentiers du vrai développement. Vers des interventions sur le terrain plutôt que dans les salaires et les frais de fonctionnement», a-t-il souligné.
Souley