Burkina-Faso: Le Président Traoré rencontre les acteurs de monde universitaire

Le Président de la Transition se veut un gouvernant proche de ses gouvernés, quelque soit leur appartenance sociale. Depuis son arrivée au pouvoir, il multiplie les déplacements, non hors de son pays, mais à l’intérieur et  rencontre les différentes composantes de la population, afin de s’enquérir lui-même des difficultés auxquelles elles sont confrontées, et trouver ensemble des approches de solution. A travers ces déplacements, le Chef de l’Etat, saisit l’occasion pour appeler à l’union et à la solidarité contre les forces du mal, au patriotisme et au dévouement pour la cause de la nation. Le dernier geste fort qui suscite l’admiration de tous et fait couler d’encre et de salive est la visite qu’il a effectuée ce mardi 17 janvier à l’université Joseph Ki Zerbo.

Comme annoncé officiellement, le Capitaine Ibrahim Traoré a tenu une rencontre les acteurs de monde universitaire, enseignants comme apprenants.

Plusieurs étudiants venus des différentes universités du Faso ont pris part à ce rendez-vous d’échanges dans une atmosphère détendue et conviviale initié par le Président qui a une fois encore réitéré son appel à la tolérance, à la non violence mais surtout au patriotisme: « Je souhaite que le patriotisme soit la chose qui vous anime le plus », a-t-il convié.  « Rien ne vaut la patrie, cette jeunesse a compris » a-t-il lancé avant de souligner: « C’est chez nous ici… Il n’y a pas mieux ailleurs que chez soi ».

« En moins de 4 mois de gouvernance, le Chef de l’Etat a posé un acte inédit que bon nombre de ses prédécesseurs n’ont peut-être pas jugé utile. Or la jeunesse estudiantine constitue une couche non négligeable dans la vie d’un pays sur les plans, l’université étant l’alma mater d’une nation. », se réjouit un leader d’opinion.

La dernière visite d’un Chef d’Etat à l’université remonte au 28 novembre 2017, sur initiative des autorités de la France, lors du séjour du Président français Emmanuel Macron au Burkina-Faso. Il faut aussi rappeler les critiques ont été acerbes vis-à-vis de cette rencontre. « Il est reproché au Président burkinabè d’alors d’avoir sélectionné les étudiants qui devaient intervenir, et les questions étaient orientées, contrairement à la rencontre de ce mardi 17 janvier où nous avons assisté à un débat franc et ouvert », souligne un internaute.

Salif