Burkina-Faso: Que fait le Président Umaro Embalo des idéaux de la CEDEAO?

Ayant pour objectif premier de promouvoir une union économique et monétaire dans la sous-région, la CEDEAO s’est donnée ensuite pour mission de travailler pour le maintien de la paix dans l’espace. Car la stabilité des Etats est une condition essentielle pour le développement économique de la région.

Pour cela, les présidents portés à la tête de l’institution se doivent être dignes, et  jouer leur partition, pour l’atteinte des ces objectifs.

Mais l’indélicatesse qu’affiche le Président actuel étonne plus d’un, et démontre que Umaro Sissoco rame à  contre courant des visions de l’institution au nom de ses intérêts personnels.

Au Burkina Fao, les autorités de la Transition ont toujours montré leur détermination à enrayer le terrorisme et autres formes de criminalité sur toute l’étendue du territoire national. La tuerie de Karma, est une exaction de plus

Au lieu de soutenir ses pairs sur cette lancée, le Président de la Guinée Bissau se laisse soudoyer par les ennemis du Faso, qui veulent maintenir le pays dans l’insécurité.

En utilisant le terme grave de génocide pour qualifier le drame de Karma, survenu le 20 avril dernier, sans enquête ni preuve solide, le Président bissau-guinéen verse dans l’arbitraire.  Umaro Sissoco Embalo démontre qu’il est un pion, à l’œuvre pour le plan de déstabilisation préparée par la France, en vue de conserver son fauteuil présidentiel aux élections prochaines dans son pays, selon les promesses qui lui sont faites.

Car il ne peut prétendre d’ignorer que son interférence maladroite dans les affaires judicaires du Burkina  peut enfoncer davantage le pays.

En acceptant de servir de marionnette pour la France, le bissau-guinéen se verse dans le discrédit et ternit l’image de la CEDEAO qu’il préside.

Le peuple burkinabè et tous les ressortissants de l’espace CEDEAO doivent se lever pour exiger sa démission, car l’intégrité et l’avenir de la sous-région en dépend.

Nelly FOUROU