Burkina-Faso: Un réseau de malfrats spécialisé dans le trafic d’enfants démantelé par la police nationale

Dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes, les forces de l’ordre du Burkina ont mis aux arrêts des présumés malfrats, appartenant à un réseau de trafic d’enfants. Au nombre de onze (11), les membres de ce réseau sont spécialisés  dans le recrutement et le transport d’enfants du Burkina Faso vers d’autres contrées.

C’est à travers la Division des investigations criminelles (DIC) de la Direction de la police judiciaire (DPJ) que la police nationale a pu mettre fin aux activités illicites de ce réseau de malfaiteurs.

Ces malfrats, selon les explications de la police nationale, recrutait les enfants dans plusieurs localités du Burkina Faso, notamment Manga, Zorgho, Pouytenga, Boulsa, Ouahigouya, Yako, Tenkodogo, Léo et Ouagadougou. Ensuite, ils les convoyaient  vers d’autres pays de la sous-région ouest africaine dans le but de les exploiter sur des sites d’orpaillage.

Toujours selon les détails fournis par la police, cette activité illégale de trafic des enfants  se faisait par la complicité des personnes évoluant dans le domaine des transports, qui se chargeait du recrutement, du transport et du transfert des mineurs vers différents  pays de la sous-région.  Pour parvenir à leur fin, ces individus usaient d’une ruse qui consiste à dissimuler l’âge normal de leurs victimes afin de passer aux différents contrôles des forces de l’ordre.

Les enquêtes réalisées grâce à la collaboration des populations ont permis d’intercepter  cinq cars de transport en commun et  retrouver 27 enfants dont l’âge est compris entre 13 et 17 ans.

La Police nationale remercie une fois encore tous les citoyens qui ont aidé au démantèlement de ce réseau. Elle saisit l’occasion pour appeler toutes les populations, en particulier les parents à plus de vigilance et à accorder plus d’attention aux enfants surtout en ces périodes de vacances.

Elle  rappelle les numéros verts mis à la disposition de la population pour dénoncer tout cas suspect aux forces de défense et de sécurité. Il s’agit de: 17, 16 et 1010.

Roger SIMPORE