CEDEAO: Umaro Sissoco Embaló ne briguera pas un second mandat à la tête de l’institution
A défaut d’une sanction de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour son amateurisme et ses prises de position indélicates, dangereuses et suspectes dans les affaires des pays membres de l’organisation, le Président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a été « hué » par son propre pays aux législatives du 4 juin dernier. Se retrouvant désormais dans un processus de cohabitation, dans laquelle le Président de la coalition du PAIGC aura le poste de Premier ministre, Umaro doit devoir mieux se concentrer sur la gouvernance de son pays que de mettre le pied dans le plat dans les affaires internes du Mali, du Burkina…
Selon Jeune Afrique, l’actuel Président de la CEDEAO dont le mandat arrive à échéance et qui organisera le prochain sommet de l’organisation, le 9 juillet pour discuter de sa reconduction, « ne sollicitera finalement pas de deuxième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale».
« Je suis dans un processus de cohabitation depuis les législatives du 4 juin. Cela va requérir toute mon attention », a t’il déclaré au journal Jeune Afrique, qui précise que Umaro Sissoco Embaló était pourtant intéressé par «un deuxième mandat à la tête de l’organisation sous-régionale, mais les législatives ont changé toute la donne ».
Toutefois, aucun de ses pairs ne semble pour l’instant intéressé par le poste.
Affaire à suivre
Souleymane SOW