Confédération AES/CEDEAO : Le Président ghanéen souhaite plutôt une relation apaisée et une coopération entre les deux entités

Contrairement à ce que certains veulent faire croire depuis quelques jours, le président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA, ne souhaite qu’une coopération dynamique et fructueuse entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

En effet suite à la visite du Président ghanéen MAHAMA en Côte d’Ivoire auprès de son homologue Alassane Ouattara, des informations ont fait état d’une démarche entre le Ghana et la Côte d’Ivoire visant à favoriser le retour des trois (03) pays de l’AES au sein de la CEDEAO. Eh bien, le président du Ghana a clarifié sa position et sa vision sur ce sujet lors de sa visite à Bamako au Mali.

Pour le président MAHAMA, un rétablissement de confiance entre les dirigeants de la Confédération AES et ceux de la CEDEAO s’avère nécessaire afin d’établir des relations mutuellement respectueuses et sincères, au bénéfice des peuples de ces deux organisations sous régionales. Il importe également pour lui, de rétablir un dialogue respectueux et constructif et il compte œuvrer dans ce sens.

 « Nous devons œuvrer à instaurer des relations dignes de ce nom entre l’AES, la Confédération des États du Sahel, qui est une réalité irrévocable, et la CEDEAO. Comme toujours, nous sommes entre nous, nous sommes frères et nous sommes appelés à vivre ensemble. C’est pourquoi, au nom du Ghana et en ma qualité de président, nous prenons l’engagement de poursuivre notre appui à la Confédération et de travailler à renforcer les liens et les relations entre ces deux regroupements », a affirmé le Président ghanéen.

Le retrait des pays de la Confédération AES de la CEDEAO est acté et irréversible aux yeux de tout le monde. Ce qui reste à sauvegarder pour les générations présentes et futures sont les relations de coopération dans plusieurs domaines qui pourront contribuer à leur épanouissement effectif. Les dirigeants devraient s’y mettre pour le bien de leurs concitoyens.

Samuel Ronibo