Confédération AES : Les relations après la séparation d’avec la CEDEAO, les ministres en charge de la diplomatie AES posent les jalons
Après les travaux des experts les 24 et 25 Janvier à Ouagadougou au Burkina Faso, les ministres chargés des affaires étrangères des trois pays membres de la Confédération AES ont tenu une réunion importante ; celle consacrée à la création des conditions nécessaires pour une éventuelle collaboration avec la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEA0).
Dès ce 29 Janvier 2025 soit un an après l’annonce officielle et conjointe de la sortie des trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) membres de la Confédération AES de la CEDEAO, l’absence de ces pays dans l’organisation sera officielle actée. Cependant, une collaboration entre les deux organisations reste possible étant donné que les pays partagent les mêmes frontières, peuples et ont des liens historiques.
Sur des questions comme la libre circulation des personnes et des biens, les tarifs douaniers et les mécanismes de coopération transfrontalière, les deux parties devraient s’entendre pour un meilleur vivre ensemble dans un même espace sous régional. D’où l’importance de la démarche des pays de la l’AES, visant à disposer d’un guide commun pour d’éventuelles situations de négociation sur des sujets ci-dessus cités.
La rencontre des chefs de la diplomatie à Ouagadougou le dimanche 26 Janvier s’inscrit donc dans cette logique et avait pour objectif principal, l’examen d’un document stratégique commun, proposé par les experts, en vue des négociations à venir avec la CEDEAO, tout en cherchant à consolider les bases d’une coopération renforcée au sein de l’AES. Les pays membres de la Confédération prônent l’intégration régionale, mais sans ingérence extérieure.
Ce qui motive d’ailleurs leur détermination à construire hors de la CEDEAO, un espace souverain, libre et prospère répondant aux aspirations de leurs peuples.
Dominique Larou