Confédération AES : Libre circulation des personnes et des biens, l’AES donne-t-elle l’exemple à la CEDEAO ?

La Confédération AES, un espace sans visa pour tout ressortissants des Etats de la CEDEAO. Ainsi en ont décidé les dirigeants des pays membres de la confédération. La déclaration du collège des chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel (AES) sur la libre circulation, rendue publique à l’issue de la rencontre des ministres en charge de la diplomatie le 14 décembre dernier en dit long.

« Les ressortissants de la CEDEAO ont le droit de rentrer, de circuler, de résider, de s’établir et de sortir du territoire des Etats de l’AES dans le respect des textes nationaux en vigueur » C’est ce que dit au premier point de la déclaration. Cette décision permet selon des analystes, de favoriser la circulation des personnes et des biens notamment dans cette région africaine, contrairement à la CEDEAO qui envisageait imposer des restrictions aux peuples de l’AES.

D’après des observateurs, il s’agit d’une action salutaire qui répond réellement aux besoins et aspirations des peuples qui se côtoient au quotidien et qui partagent des liens étroits sur plusieurs plans. Ceci facilite également des échanges commerciaux, ce à quoi devrait s’atteler la CEDEAO pour le bonheur des peuples de son espace étant donné qu’elle œuvre pour la croissance économique des Etats membres d’après des analystes.

La décision de la Confédération AES s’inscrit dans sa volonté, selon la déclaration, de consolider le climat de solidarité et de fraternité entre les peuples, d’œuvrer pour l’indépendance politique, la dignité humaine et l’émancipation économique, tout en respectant les objectifs et idéaux de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine.

Ahmed G.