Togo: La DMK exige une communication sur l’interpellation du Gal Kadangha
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) s’inquiète à propos de la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes dans le Nord. Les violences à répétition dans cette région du Togo nécessite une union de toutes les couches citoyennes.
Pour le regroupement politique, l’interpellation et la mise en garde à vue du Général Félix Abalo Kadangha, officier Général des Forces Armées Togolaises (FAT), qui pourrait provoquer de graves fissures dans le commandement militaire, n’est pas la bienvenue dans la situation susmentionnée. Pour cela, la DMK exige des autorités judiciaires, que des clarifications soient données sur l’ arrestation de ce officier de l’armé. Elle demande aussi qu’on situe l’opinion publique sur la crise sécuritaire dans les savanes.
« Alors que de sérieuses interrogations demeurent sur la réalité de la situation de nos forces de défense et de sécurité sur le front opérationnel de la région des Savanes, une nouvelle surprenante est servie à la Nation à travers les réseaux sociaux depuis quelques jours et concerne l’arrestation et la mise en garde à vue du Général Abalo Félix Kadangha, officier Général au sein des FAT », relève la DMK dans un communiqué.
« Face à la gravité du séisme qui secoue depuis plus d’un mois le haut commandement militaire de notre pays, le peuple Togolais attend que les autorités judiciaires notamment le procureur de la République informe et situe les populations sur les motifs de l’arrestation du général Kadangha de même qu’une mise au point du gouvernement sur la situation sécuritaire dans la région des Savanes », s’indigne le regroupement.
La DMK dit être notamment sidéré face au silence du procureur de la République, et celui du ministre de la sécurité, le général Yark Damehane sur les urgences de l’heure.
« La DMK exige du gouvernement du Togo et plus particulièrement des autorités judiciaires, le respect des droits de tout citoyen Togolais supposé en conflit avec la loi fut-il un Général. Par ailleurs, une telle procédure n’aura de crédibilité que si elle s’étend à tous les crimes dont est comptable l’accusé et tous ses complices », peut-on lire dans la note.
Pour eux, à ce tournant particulier de l’histoire du Togo, le devoir de vérité s’impose et il est temps de mettre fin à la justice de deux poids deux mesures et faire droit à toutes les victimes quel que soit leur rang.