Transport Maritime : Les Forces et Faiblesses du Port Autonome de Lomé au cœur d’une rencontre à Ouagadougou
Dans le but d’établir une meilleure coopération économique en matière de transit de marchandises burkinabè et permettre à toutes les parties prenantes de tirer maximum de profits, les acteurs discutent à bâtons rompus autour d’une table à Ouagadougou, en capitale burkinabè.
Il faut noter que le Togo et le Burkina Faso, pays frères et frontaliers, entretiennent des liens historiques de coopération économique notamment dans le domaine du transport maritime. Avec la crise politique qui a secoué les trois pays de la Confédération AES suivie des sanctions de la CEDEAO, le Togo a su tirer son épingle du jeu, en gardant ouvert le Port Autonome de Lomé à ses pays frères et voisins.
Il est donc judicieux, pour renforcer davantage la coopération entre le Burkina Faso et le Togo en vue de meilleurs résultats, que les acteurs de la plateforme portuaire du Togo et les opérateurs économiques du Burkina Faso se concertent régulièrement. Ce qui permettra d’après les informations, de relever les insuffisances afin de les remédier ensemble au bénéfice des deux parties.
La rencontre du mardi 22 Octobre à Ouagadougou s’inscrit dans cette logique. Pour le secrétaire général du Port de Lomé, Mr Maurice KOMBATE, « le Port de Lomé reste une porte maritime ouverte pour tous les pays du Sahel et nous tenons non seulement à maintenir cette place, mais aussi la renforcer ». D’où la nécessité selon lui, d’être à l’écoute des premiers concernés, les opérateurs économiques du Faso.
Quant au président de la faitière unique des transporteurs du Burkina, Mr Yacouba Barro, bien que le pays utilise plusieurs ports pour le transit des marchandises, celui de Lomé étant le plus proche du Faso, reste le principal. « Nous sommes à l’aise pour travailler avec le port autonome de Lomé. Nos routiers le disent et nous-mêmes le constatons pour le bonheur de tous les consommateurs » a-t-il affirmé.
Daniel Bamsa